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    Gabon

    Une signature de contrats a eu lieu entre Serge Mickoto, directeur général du Fond gabonais d'investissements stratégiques et le président directeur général de Singapourienne Aman Resort, Adrian Zacha.

    Sa mission est de rentabiliser, via des placements stratégiques, les ressources que l'Etat verse annuellement au Fonds souverain du Gabon, et qui proviennent des recettes pétrolières environ 10%. Le Fonds gabonais d'investissements stratégiques devrait rapporter plus de 500 milliards FCFA à l'Etat d'ici cinq ans. Pour atteindre cet objectif, cette institution multiplie les investissements.

    « Nous investissons aussi bien au Gabon qu'à l'étranger dans des entreprises, dans les infrastructures, les mines, la gestion portuaire », a indiqué Serge Mickoto, en ajoutant que l'objectif est de lisser l'épargne intergénérationnelle.

    Au total, cette institution gabonaise détient des participations dans une cinquantenaire d'entreprises.

    Il est ainsi le principal actionnaire du projet d'hôtellerie de luxe que développe l'Etat, avec le Singapourien Aman Resort, pour un investissement de 35 milliards FCFA sur cinq ans.

    A travers cette démarche, le Gabon entend se positionner sur le créneau de l'écotourisme et attirer quelque 100 000 visiteurs par an à l'horizon 2020.

    Il s'agit pour le Gabon de développer de nouvelles filières capables de générer suffisamment de revenus pour se substituer à ceux tirés du pétrole.

    La production de brut au Gabon est en baisse depuis quelques années, passant de 370 000 barils par jour au milieu des années 1990 à environ 250 000 actuellement.

    Source: Africa Info


    Le Gabon a reçu beaucoup de compliments de l’agence Fitch qui lui attribue désormais la note BB au lieu de BB-. Un succès qui récompense les deux années de réformes engagées par le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba.

    Selon l'agence de notation Fitch, cette nouvelle note pourrait même être de nouveau revue à la hausse à BB+ dans un bref délai, étant donné les réformes entreprises par le Président pour diversifier l'économie hors pétrole, pour améliorer la gouvernance publique et le climat des affaires.

    Certes, l'économie gabonaise a bénéficié de cours du pétrole favorables, +39.4% en 2011, mais cette manne a été utilisée à bonne escient pour engager des investissements profitables à moyen et long terme.

    La croissance du PIB, estimée à 6,7% en 2011 et devrait atteindre un niveau comparable en 2012, avec un probable excédent budgétaire de 6%.

    La dette publique intérieure, à 20,4% du PIB, est inférieure à celle des autres pays dans la même catégorie et devrait encore baisser ces prochaines années.

    En 2011, la dette extérieure ne représentait que 28% des recettes extérieures courantes. En 2012, le Gabon devrait même devenir un créancier extérieur net.

    Source: Agence Ecofin


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