(Agence Ecofin) - Le marché financier kenyan (Nairobi Securities Exchange) a totalisé en 2013, un volume global de 34 milliards de shillings (391 millions $) de transactions de la part d’investisseurs étrangers tout au long de l’année 2013, un chiffre en hausse globale de près d’un tiers, soit 10 milliards de shillings.
Ce niveau jamais atteint sur cette place financière a été tiré notamment par les entreprises East Africa Breweries Ltd (EABL) filiale de l’entreprise britannique Diageo, spécialisée dans la production et la commercialisation de boissons et spiritueux, et le groupe Nation Media, avec respectivement 7,2 milliards de shillings et 7,1 milliards de shillings de volume d’achat de titres enregistrés.
Il est à noter que le chiffre d’affaires (Turnover) global réalisé sur la bourse de Nairobi a atteint en 2013, un volume total record de 155 milliards de shillings, soutenu par des investisseurs qui n’ont pas eu de retenue malgré les élections générales dans le pays.
Cette performance est un retournement de situation lorsqu’on prend en compte le fait qu’en 2008, la participation des investisseurs étrangers au chiffre d’affaires de la NSE n’était que de 7,9% à la suite d’une élection présidentielle difficile.
Expliquant ce revirement le 25 novembre 2013, des analystes ont estimé que de bons rendements sont la clé de l’attractivité retrouvée par le marché financier kenyan. « Notre marché est devenu attrayant car il donne droit à des rendements qui ne peuvent être trouvées ailleurs dans le monde. La valeur des titres de 40% supérieure à celle du début de l'année (2013), ce qui attire vraiment les investisseurs », avait déclaré Bob Karina, directeur général de la Banque d'investissement Faida.
Selon d’autres analyses, notamment Genghis Capital, cette attractivité devrait se poursuivre durant ce premier trimestre de l’année 2014, en raison de la présence de bons fondamentaux sur le moyen terme.
